16 juin 2025
marchand de biens

Comment réussir une opération de marchand de biens en 2025 ?

Dans un monde en constante évolution, le métier de marchand de biens attire de plus en plus d’aspirants entrepreneurs. Se situant à l’intersection de l’immobilier et des affaires, cette profession offre des perspectives prometteuses pour ceux prêts à relever des défis. L’achat et la revente de biens immobiliers, la création de valeur à partir de propriétés négligées, et la recherche de profits constituent les éléments fondamentaux de ce métier fascinant. Mais qu’implique réellement cette activité ? Quels sont les clés pour naviguer dans ce secteur en 2025 ? Les réponses sont loin d’être évidentes, mais cet article vous éclairera sur ces enjeux cruciaux, en abordant des aspects juridiques, fiscaux et opérationnels, particulièrement à Paris.

Les compétences essentielles pour devenir marchand de biens

Le chemin vers le statut de marchand de biens est pavé de nombreuses compétences. Ce métier ne se résume pas simplement à posséder des connaissances en immobilier. En effet, les marchands de biens doivent afficher une expertise variée. La maîtrise de la prospection est indispensable pour dénicher les bonnes affaires. Une bonne compréhension des plans d’urbanisme s’avère également primordiale, pour anticiper les futurs développements des villes, tels que ceux où interviennent des entreprises comme Keller Williams ou Century 21.

Se former au droit immobilier et à la gestion de projets

Une connaissance approfondie du droit immobilier est impérative pour exercer en tant que marchand de biens, surtout à Paris, où les régulations peuvent être complexes. Une formation spécialisée peut inclure des modules sur les opérations de vente, les droits des propriétaires et des locataires, ainsi que des stratégies de gestion de biens. Ces connaissances peuvent également aider à naviguer dans les interactions avec des organismes comme La Française ou Immomatin, qui fournissent des analyses de marché.

Enfin, comprendre comment créer et gérer une société est également essentiel. Cela inclut la gestion des finances, le capital d’apport, et la mise en place de partenariats avec des agences comme Foncia ou Laforêt. Une bonne préparation théorique et pratique est la clé pour réussir et se démarquer dans un marché aussi compétitif.

Déclaration d’activité : les étapes à suivre

Une fois les compétences acquises, il est temps de s’engager dans le cadre légal du métier. La première étape consiste à déclarer son activité auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris. C’est un acte indispensable pour obtenir le numéro SIRET, qui légitime l’activité de marchand de biens. Cette déclaration doit spécifier la nature de l’activité envisagée, comprenant l’achat de biens immobiliers en vue de revente.

Il convient également de préciser les types de biens concernés, tels que les immeubles, terrains ou locaux commerciaux, ainsi que les modalités de transaction envisagées. En respectant ces étapes, les futurs marchands de biens garantissent la conformité de leur société avec les réglementations en vigueur. Ce processus peut sembler ardu, mais il est essentiel pour garantir la viabilité de l’entreprise et sa légitimité sur le marché.

Choix du statut juridique : un enjeu crucial

Le choix de la structure juridique de l’entreprise représente une étape décisive dans la création d’une activité de marchand de biens. Ce choix influence à la fois les responsabilités, le régime fiscal et l’organisation interne de la société. Les marchands de biens peuvent opter pour plusieurs formes juridiques, notamment la Société par Actions Simplifiée (SAS), la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) ou la Société à Responsabilité Limitée (SARL).

Chacune de ces structures a ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, la SAS est reconnue pour sa flexibilité, permettant une répartition des pouvoirs équitable entre les associés. Cependant, sa création et sa gestion peuvent être plus complexes que celles d’une SARL, qui est une structure plus classique. Pour les entrepreneurs solo, la SASU se révèle être une solution particulièrement adaptée.

Comprendre la fiscalité d’un marchand de biens

Un aspect fondamental de l’activité de marchand de biens réside dans sa fiscalité. Les professionnels de l’immobilier sont soumis à divers impôts, notamment la TVA sur la marge, l’impôt sur les sociétés ou sur le revenu. Selon le choix de la structure juridique, ces modalités fiscales peut varier grandement.

Un des points clés à retenir est que la TVA est due non pas sur le prix total, mais sur la marge réalisée lors de la vente. Ce taux est de 20 % en général et peut avoir un impact significatif sur les bénéfices réalisés. Toutefois, il est possible de récupérer cette TVA sur certaines dépenses liées à l’activité, un aspect qui requiert une bonne maîtrise des lois fiscales et réglementaires en vigueur.

Les défis des frais de notaire

Les frais de notaire constituent un coût important à considérer lors de l’achat et de la revente de biens immobiliers. Ils varient généralement entre 7 et 8 % du prix de vente. Ce pourcentage inclut les droits d’enregistrement, les émoluments du notaire et les frais de dossier. Pour un marchand de biens, il existe cependant des opportunités de minimiser ces frais.

En effet, si le bien est revendu dans un délai de 5 ans, les frais de notaire peuvent être réduits à 2 à 3 %, offrant ainsi une alternative économique pour les professionnels avertis. Les marchands de biens doivent donc être attentifs aux dispositions légales et à leurs implications financières pour optimiser leurs transactions.

Achat et revente : se lancer sans le statut de marchand de biens

De nombreux individus souhaitent se lancer dans l’achat et la revente de biens sans pour autant adopter le statut de marchand de biens. Cette possibilité existe, à condition que l’activité ne soit pas répétitive et ne soit pas considérée comme professionnelle. Si l’administration fiscale juge que ces opérations deviennent habituelles, elle peut requalifier la situation et imposer un régime plus lourd.

Pour rester dans le cadre de la légalité, il est conseillé de ne réaliser qu’un nombre limité de transactions et d’assurer que ces opérations soient occasionnelles. De plus, une bonne connaissance des législations en vigueur s’avère essentielle afin d’éviter toute sanction éventuelle.

Pour aller plus loin : les leviers de réussite

Réussir en tant que marchand de biens requiert une combinaison de connaissances, de diligence et d’anticipation. Se former continuellement, comprendre les tendances du marché immobilier et établir des partenariats solides avec des entreprises reconnues comme Keller Williams, Century 21 ou Orpi sont des éléments clés pour assurer la pérennité de votre activité.

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