26 avril 2024

La lecture ? Bon pour la santé ? Le saviez-vous ?

Plongez dans un bon roman qui vous permet de voyager sans quitter le canapé. Mais précisément, la lecture est-elle vraiment bonne pour notre cerveau et nos compétences intellectuelles ? Oui, effectivement. Nous vous expliquerons même ce qui se passe dans votre esprit lorsque vous ouvrez un livre.

La lecture aide à dépasser certains problèmes personnels : la bibliothérapie

Selon les besoins de leurs « patients », les bibliothérapeutes ont conseillé des romans pour les aider à résoudre les problèmes de divorce ou de couple, réussir à reconvertir leur carrière ou à résoudre leurs problèmes.

En 2013, deux chercheurs se sont intéressés à la thérapie bibliographique pour vérifier si la lecture aide vraiment à résoudre le problème. Ils ont interrogé 8 femmes en arrêt maladie de 4 à 36 mois pour comprendre leur rapport à la lecture. Ils ont pu constater que ces femmes lisaient beaucoup moins lorsqu’elles étaient malades que d’habitude. Puis, consciemment ou inconsciemment, ils ont commencé à lire des romans qui leur ont rappelé leur situation. Au fil du temps, quand ils se sont sentis mieux, ils sont revenus au genre littéraire dont ils parlaient avant de prendre un congé de maladie.
Les chercheurs ont conclu que la lecture les aide à récupérer. La lecture peut inciter les patients à participer plus activement à leur rétablissement.

La lecture développe la sensibilité et l’empathie

Avez-vous parfois du mal à interpréter les émotions des autres, surtout à entrer en résonance avec eux ? Vous êtes peut-être un peu antisocial ou vous avez peut-être simplement besoin d’en savoir plus. Ainsi, un article publié dans Science Mag en 2013 montrait que lire des romans en particulier permet de développer son côté altruiste. Car, apparemment, ces types d’histoires plongent généralement le lecteur dans les émotions et les pensées du personnage. Par conséquent, il nous est plus facile de nous mettre dans la perspective des autres et nous apprenons à mieux les comprendre, développant ainsi nos réponses émotionnelles. Par exemple, si la lecture est une activité pratique distincte, cela ne l’empêche pas de favoriser les relations interpersonnelles.

La lecture pour une longévité de vie

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Yale et publiée dans le Journal of Social Sciences and Medicine a révélé que les personnes qui lisaient un livre au moins 30 minutes par jour ont un risque de décès 20 % inférieur au cours des 12 prochaines années. Afin de profiter pleinement des avantages cognitifs de la lecture, il est préférable de lire des romans que de lire des journaux ou des magazines.

Lire pour réduire le stress

Selon des chercheurs de l’Université du Sussex (Canada), les lecteurs ont besoin d’environ 6 minutes pour se calmer après avoir lu. En voici les signes : tension musculaire et fréquence cardiaque réduite.

Lire réduit les risques d’Alzheimer

La lecture n’est pas une panacée pour certaines maladies neurodégénératives. Néanmoins, un rapport de recherche publié dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences en 2001 a déclaré que les personnes qui se livrent à certaines activités intellectuelles (telles que des puzzles, jouer aux échecs ou lire) souffrent de la maladie d’Alzheimer ou de démence. La probabilité est de 2,5. % inférieur aux autres. Robert P. Friedland, l’un des chercheurs responsables de cette recherche, estime que le cerveau fonctionne comme n’importe quel autre organe du corps. Il suffit de le stimuler pour ne pas s’user trop vite. Tout comme l’exercice physique peut renforcer le cœur, les muscles et les os, l’activité intellectuelle peut renforcer le cerveau et l’aider à combattre certaines maladies.
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